Le taux d’usure immobilier est le taux maximum à partir duquel il est interdit pour une banque de réaliser le prêt. Ce taux est en baisse de nouveau cette année :
Pour le prêt immobilier, le taux de l’usure est de 2,41 % pour les prêts inférieure à 10 ans, 2,40 % pour les prêts inférieure à 20 ans, de 2,36 % pour les prêts à taux variable, et de 2,92 % pour les prêts relais.
Or dans le même temps le Haut conseil de stabilité financière a édité une recommandation afin de ne pas dépasser 33% d’endettement et limiter la durée des crédits à 25 ans. Cela a pour conséquence de baisser de manière indirecte le taux d’usure. Il y a un écart de 3 mois entre les taux moyens utilisés pour déterminer l’usure et les conditions proposées par les banques sur certains dossiers limites en endettement, en durée …
Et cela touche particulièrement les ménages modestes pour les résidences principales et les investisseurs.
On constate que les meilleurs profils (avec de l’apport et de hauts devenus) bénéficient des taux très bas et les emprunteurs plus modestes ou les investisseurs traditionnellement ont des taux plus élevés (de 0,10 % en moyenne), ont été pour certains exclus du crédit.
Les ménages avec de faibles revenus (avec moins de 25.000 euros de revenus) ont la nécessité d’emprunter sur des durées longues pour pouvoir acheter leur résidence principale avec les prêts actuels ont été immédiatement touchés par cette directive.
Mais pas seulement !
Les investisseurs sont également été touchés, pour la plupart, car, ils sont souvent propriétaires de leur résidence principale avec un crédit en cours. L’endettement dépasse alors les 33% avec leur futur achat (Le taux de refus est passé de 22% à 27%).
Double effet !
Cela entraine une baisse du taux moyen d’emprunt et ainsi une nouvelle baisse du taux d’usure, et ainsi une augmentation à nouveau des refus de prêts (car seuls les meilleurs profils seront financés) et ainsi de suite, avec le risque de cercle viscieux.